
C’est un véritable fiasco législatif qui s’est déroulé à l’Assemblée nationale. Après 20 jours de débats houleux et improductifs, les députés ont lamentablement échoué à voter le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Une illustration flagrante de l’incapacité du parlement à gérer les dossiers cruciaux pour les citoyens français.
Malgré l’urgence et les enjeux majeurs pour l’avenir de notre système social, le texte partira au Sénat sans l’aval de l’Assemblée, laissant derrière lui un goût amer d’inachevé. Près de 300 amendements restaient à examiner, mais l’absence d’accord entre les groupes, notamment face aux exigences de la LFI, a scellé le sort de ce projet. Ce spectacle désolant démontre une fois de plus la profonde division et l’inefficacité d’une classe politique qui semble davantage préoccupée par les querelles intestines que par le bien-être de la population.
Les tensions ont culminé en fin de soirée, avec des accusations de blocage mutuel. Mathilde Panot, présidente du groupe LFI, a dénoncé des ministres qui « font traîner en longueur », tandis que la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a évité le fond du problème. Une situation qui laisse planer de sérieuses inquiétudes quant à la capacité du gouvernement à faire passer ses réformes, même les plus vitales. Le **futur de la Sécurité sociale** est plus incertain que jamais, pris en otage par des jeux politiques stériles.






