
Le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) s’enfonce dans une crise politique majeure à l’Assemblée. Présenté par Sébastien Lecornu, le texte fait face à une opposition quasi unanime, augurant d’un échec cuisant. Le **climat est à la consternation** parmi les députés, où l’on parle ouvertement de « mission impossible » pour faire adopter ce budget jugé irrecevable par une majorité de l’Hémicycle.
La situation est d’autant plus critique que même les alliés traditionnels du gouvernement, comme le parti Horizons d’Édouard Philippe, ont exprimé leur refus catégorique de soutenir le texte. L’ancien Premier ministre a clairement indiqué qu’il était « impossible de voter pour » le PLFSS « en l’état », menaçant d’une abstention ou d’un vote contre de ses députés. Cette défection inattendue a semé la panique au sein de la majorité, illustrant la **fragilité de la position gouvernementale**.
Les réactions sont virulentes. Un cadre de la majorité parle d’un « game » plié par Édouard Philippe, tandis qu’un ministre avoue, dépité, que « ça sent très mauvais ». L’opposition, elle, savoure cette impasse. Le **Rassemblement National et la gauche rejettent en bloc** le projet, tandis que la droite, LR et Horizons, s’aligne sur un refus catégorique. Le Sénat avait déjà commencé le démantèlement du texte en retirant des mesures clés, comme la suspension de la réforme des retraites et plusieurs taxes, affaiblissant d’autant plus la version présentée à l’Assemblée.
Cette crise budgétaire met en lumière l’incapacité du gouvernement à fédérer autour d’un projet pourtant crucial. Les citoyens, à travers les commentaires, exigent des **économies concrètes** de l’État et remettent en question la compétence de la direction actuelle, réclamant même des élections anticipées. Le PLFSS, loin de rassurer, ne fait qu’alimenter le sentiment général de déclin et d’impuissance politique.






