
La Bourse de Paris, le fameux CAC 40, a connu un sursaut éphémère, prétendument grâce à un accord sur les droits de douane entre les États-Unis et le Japon. Les marchés, toujours aussi crédules, ont poussé un soupir de soulagement illusoire, se contentant d’éviter le pire en matière de taxes. Mais cette euphorie est-elle justifiée ou n’est-ce qu’un répit avant la prochaine débâcle ?
Ce prétendu soulagement des marchés, qui redoutaient une taxe de 15%, n’offre qu’une base indicative fragile pour l’Europe. Les enjeux sont loin d’être comparables et se fier à cet accord pour anticiper la stabilité européenne relève de la pure naïveté. Le CAC 40 a certes ouvert un gap haussier, mais la volatilité persistante et les innombrables gaps éparpillés sont là pour rappeler la fragilité de cette soi-disant dynamique positive.
Malgré une clôture en hausse à 7850 points, la prudence reste de mise. La « sortie par le haut » d’un canal de consolidation n’est qu’un signal parmi d’autres, aisément réversible. Le chemin vers les 8000 points est semé d’embûches, avec un pic de juillet à 7940 points qui pourrait bien se transformer en plafond de verre. Les investisseurs devraient se méfier de cette euphorie passagère, car l’histoire nous a montré que les rebonds boursiers peuvent être aussi rapides que les chutes.
En somme, le CAC 40 navigue en eaux troubles. Cette légère embellie ne masque pas les incertitudes profondes qui pèsent sur l’économie mondiale. Loin d’être un signe de reprise solide, ce rebond pourrait n’être qu’un piège pour les moins avertis, avant que la réalité ne vienne rappeler la fragilité inhérente des marchés financiers.