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Le CAC 40 a chuté lourdement, reflétant l'incertitude des marchés face à l'échec diplomatique entre Trump et Poutine. La rencontre entre Trump et Zelensky n'apporte aucune lueur d'espoir pour l'économie mondiale.

Le CAC 40 a brutalement mis fin à sa courte série de gains, plongeant dans le rouge alors que l’attente d’une rencontre décisive entre le président américain et son homologue ukrainien laissait les investisseurs sur leur faim. Après le fiasco du sommet en Alaska, la prudence s’impose, signalant une anxiété croissante face à une actualité géopolitique chaotique.

La série positive a volé en éclats pour le CAC 40, qui, après quatre séances dans le vert, a sombré ce lundi. Les marchés financiers ont cruellement manqué d’un catalyseur, soulignant la fragilité d’une économie mondiale à la merci des incertitudes politiques. L’absence d’événements majeurs a laissé les investisseurs dans une expectative tendue, anticipant les retombées de la rencontre à Washington entre Donald Trump, Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens. Une semaine cruciale s’annonce avec la conférence annuelle des banques centrales à Jackson Hole, ajoutant une couche d’incertitude.

Après une ouverture proche de l’équilibre, le CAC 40 a dévissé sous les 7 900 points. Si les valeurs de défense comme Thales (+1,36%) ont pu offrir un bref sursaut aux bourses européennes, la remontée a été de courte durée, l’ouverture de Wall Street n’ayant pas réussi à insuffler une direction claire. Le Dow Jones et le Nasdaq ont également démarré la séance sans conviction, reflétant une anxiété généralisée.

Les projecteurs sont braqués sur Washington. Les marchés, fébriles, espéraient des avancées concrètes sur la guerre en Ukraine après le sommet raté en Alaska entre Trump et Poutine, qui n’a accouché d’aucun cessez-le-feu ni accord de paix. La rencontre entre Trump et Zelensky à la Maison Blanche s’annonce sous de sombres auspices, le président américain ayant déjà pressé l’Ukraine de faire des concessions territoriales et affirmé que l’adhésion à l’OTAN ou la récupération de la Crimée étaient hors de question. Les négociations promettent d’être ardues, voire impossibles, tant les positions de Moscou et de Kiev semblent irréconciliables. Bien que les actions européennes puissent théoriquement bénéficier d’une avancée des discussions, la réalité d’un accord rapide semble s’éloigner.

Du côté des entreprises, Valneva a paradoxalement tiré son épingle du jeu, bondissant de 6,05% après l’approbation de son vaccin Ixchiq au Canada. Pendant ce temps, les banques françaises, autrefois en pleine forme, ont subi un revers cinglant. Crédit Agricole a plongé de 1,87%, suivi par Société Générale et BNP Paribas, victimes de prises de bénéfices. Une correction brutale après une période faste, montrant la fragilité de leur position.