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Le CAC 40 a sombré dans le rouge, pris en étau entre les tensions douanières et un indicateur américain décevant, laissant les marchés en proie à l'incertitude.

La Bourse de Paris, incarnée par le CAC 40, s’est retrouvée piégée dans un véritable marasme. Entre l’espoir illusoire d’une baisse des taux de la Fed et le poids écrasant des tensions douanières, le marché a connu une séance calamiteuse. Un indicateur américain inattendu a jeté un froid glacial, achevant de consumer les maigres espoirs des investisseurs.

Le mois d’août, souvent synonyme de quiétude, a été le théâtre d’une agitation boursière qui a rapidement viré au cauchemar. Malgré une ouverture prometteuse, les gains du CAC 40 ont fondu comme neige au soleil, balayés par les rebondissements incessants des négociations commerciales. L’indice parisien, un temps soutenu par l’illusion d’un assouplissement monétaire de la Fed et quelques rebonds isolés de Teleperformance ou Axa, a finalement sombré.

Les poids lourds de la place, tels que Schneider Electric, L’Oréal ou LVMH, ont été les principaux fossoyeurs de cette journée noire, tirant impitoyablement le CAC 40 vers le rouge. Le démarrage poussif de Wall Street, couplé à un chiffre désastreux de l’activité américaine des services, a été le coup de grâce. L’indice français a basculé définitivement dans le négatif en toute fin de séance, laissant les investisseurs dans le désarroi.

Pendant ce temps, Donald Trump continue de serrer l’étau, menaçant la Suisse et l’Inde de nouvelles taxes douanières, ravivant les craintes d’une guerre commerciale mondiale. Même l’industrie pharmaceutique est dans le viseur, avec des menaces de droits de douane exorbitants. Au final, la journée a confirmé la fragilité des marchés et l’incertitude qui plane, avec un CAC 40 à 7 621,04 points, en recul de 0,14%.