stock-market-chart-1
L'été révèle les comptes du SBF 120, promettant un bilan mitigé après les turbulences économiques et géopolitiques. La Bourse de Paris s'attend au pire.

L’été s’annonce tendu pour les entreprises du SBF 120. Alors que la plupart s’apprêtent à dévoiler leurs résultats semestriels, l’inquiétude grandit. Après un début d’année en fanfare, marqué par des espoirs éphémères, les marchés français ont rapidement déchanté. Les tensions commerciales et le conflit israélo-iranien ont déjà semé le doute, et les chiffres à venir risquent de révéler l’étendue des dégâts. Les investisseurs retiennent leur souffle, craignant une vague de déceptions.

Le calendrier des publications s’annonce particulièrement dense, avec une concentration inédite. La semaine du 28 juillet au 1er août sera le théâtre d’un véritable déluge de chiffres : pas moins de 67 publications sont attendues, dont 31 pour la seule journée du 31 juillet. Une surcharge qui pourrait bien masquer des annonces cruciales et empêcher une analyse sereine des performances réelles des entreprises.

Certaines sociétés, à l’image d’Argan ou Publicis dès le 17 juillet, donneront le coup d’envoi de cette période d’examen. Cependant, la prudence est de mise. Les résultats décalés de certaines entités ne feront qu’ajouter à la confusion, rendant difficile une vision globale de la santé économique française. Pendant ce temps, des acteurs majeurs comme Atos ou Eutelsat n’annonceront leurs bilans que bien plus tard, prolongeant l’incertitude sur la place de Paris.

Ce cycle de publications est crucial. Il déterminera si les entreprises françaises ont su résister aux turbulences géopolitiques et économiques. Pour beaucoup, les six premiers mois de 2025 s’annoncent comme un véritable test de résilience. Les conséquences de ces résultats pèseront lourdement sur la confiance des marchés et pourraient bien annoncer des lendemains incertains pour l’économie française.