
L’enquête sur le **cambriolage spectaculaire du musée du Louvre** s’intensifie, révélant un véritable échec des systèmes de sécurité. Jeudi 30 octobre, la procureure de Paris, Laure Beccuau, a annoncé l’arrestation de cinq nouvelles personnes, portant le total à sept suspects interpellés dans cette affaire retentissante. Ces interpellations, menées à Paris et en Seine-Saint-Denis, incluent un individu dont l’ADN a été formellement lié au vol, le plaçant directement parmi les cambrioleurs présumés.
Ce développement fait suite à la mise en examen de deux hommes de 34 et 39 ans, arrêtés le week-end précédent. Ces derniers, qui avaient « partiellement reconnu les faits », sont soupçonnés d’avoir directement pénétré la galerie d’Apollon pour s’emparer des joyaux inestimables. Malgré ces avancées, la procureure a déploré que les **bijoux dérobés**, d’une valeur estimée à 88 millions d’euros, n’aient toujours pas été retrouvés, jetant une ombre persistante sur l’efficacité des investigations.
Les investigations se basent sur des éléments cruciaux tels que les traces ADN, la vidéosurveillance défaillante et l’examen approfondi de la téléphonie. Le vol, exécuté en moins de huit minutes, a mis en lumière de **graves lacunes de sécurité** au sein du musée le plus visité au monde. Les voleurs ont utilisé une nacelle élévatrice depuis un camion de déménagement volé pour accéder à la galerie d’Apollon, puis ont forcé les vitrines avec des outils électriques.
Alors que la procureure n’exclut pas l’implication d’un réseau plus vaste, l’absence de complicité interne au musée reste, pour l’heure, une affirmation troublante. Le silence des avocats des suspects et leurs déclarations minimalistes ne font qu’épaissir le mystère autour de ce casse qui, en plus de la perte matérielle, a **entaché l’image de la France** et soulevé des questions pressantes sur la protection de son patrimoine culturel. Les bijoux, loin d’être retrouvés, pourraient bien être déjà hors du pays ou démantelés, rendant leur récupération incertaine.






