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Le Canada revoit drastiquement sa politique migratoire, réduisant les quotas après des années d'afflux. Une crise immobilière et des services publics débordés révèlent les échecs de l'ère Trudeau. L'accès aux soins reste un défi majeur.

Le Canada, autrefois terre d’accueil, révèle désormais les failles de sa politique migratoire. Après des années d’immigration massive sous Justin Trudeau, le pays est contraint de réduire drastiquement ses quotas, un aveu cinglant de son échec. En 2025, Ottawa prévoit une chute de 21% des résidents permanents, avec des coupes significatives pour les étudiants et travailleurs temporaires. Une décision tardive face à des services publics submergés et une crise immobilière sans précédent, plongeant tant les Canadiens que les nouveaux arrivants dans la précarité.

Le « legs de Justin Trudeau » est désormais clair : un consensus national détruit sur l’immigration. L’explosion démographique, passant de 35 à 41 millions d’habitants en une décennie, a dépassé toutes les capacités d’intégration. Le retour à une sélection rigoureuse des immigrants, après des années de laxisme, souligne la profondeur du problème. Le « rêve canadien » s’éloigne pour beaucoup, tandis que les opportunités se réduisent et que le coût de la vie devient insupportable.

Même les soi-disant opportunités pour les Français sont à nuancer. Si le Québec semble plus ouvert, les universités canadiennes, avides des frais de scolarité étrangers, sont les seules véritables bénéficiaires de ce système. La distinction entre immigration francophone et non francophone masque des tensions profondes, Ottawa assouplissant même ses règles pour gonfler les chiffres. Parler à peine français suffit désormais pour être « francophone ».

Malgré l’absence apparente de sentiment anti-immigration déclaré, les réalités du Canada sont brutales. L’idée d’un système de santé performant est un mythe : l’accès aux soins est une véritable catastrophe, bien pire qu’en France. Les étudiants comme Maxence Perrin témoignent de la difficulté d’obtenir un simple rendez-vous médical. Le Canada, loin de l’image idyllique, révèle une nation aux prises avec les conséquences désastreuses d’une politique migratoire mal gérée, menaçant son équilibre social et économique.