
Le phénomène ChatGPT, orchestré par Sam Altman et OpenAI, s’impose comme une force numérique écrasante, promettant une hégémonie sans précédent. Lancé en novembre 2022, cet assistant conversationnel a déjà grimpé à la cinquième place des sites les plus visités mondialement, une ascension fulgurante qui soulève de sérieuses questions sur notre dépendance croissante aux intelligences artificielles. Avec 2,5 milliards de messages quotidiens, c’est une marée numérique qui déferle, redéfinissant les interactions humaines et les usages d’internet.
OpenAI se vante d’atteindre 10 % de la population adulte mondiale, avec 700 millions d’utilisateurs hebdomadaires. Cette croissance est qualifiée de « développement technologique le plus rapide de l’histoire », une affirmation qui, si elle met en lumière une prouesse, ne manque pas d’inquiéter. Le succès fulgurant de ChatGPT masque-t-il une fragilité systémique ou une emprise croissante sur nos vies numériques ?
La prolifération de ces intelligences artificielles ne se limite pas à OpenAI. Google avec Gemini, Meta avec MetaAI, et même Elon Musk avec Grok sur X, se disputent cette nouvelle manne, créant un paysage numérique où les chatbots sont omniprésents. Cette course effrénée à l’IA, incluant des acteurs comme Perplexity, Claude ou Mistral, promet une saturation du marché et une uniformisation des interactions, au détriment de l’originalité et de la pensée critique. L’avenir numérique semble désormais dicté par ces algorithmes, avec des conséquences encore incertaines pour notre société.






