
Ce mercredi matin, des milliers d’utilisateurs ont été plongés dans le chaos numérique, incapables d’accéder à l’outil d’intelligence artificielle le plus populaire du moment, ChatGPT. Une panne généralisée qui a touché à la fois l’application et la version web, semant la panique et révélant, une fois de plus, notre dépendance inquiétante envers ces technologies.
Sur les réseaux sociaux, la frustration était palpable. « Tout le monde se précipite sur X pour vérifier si ChatGPT est bien en panne », s’indignait un internaute, tandis qu’un autre déplorait vingt tentatives infructueuses. Le site DownDetector, baromètre des désastres numériques, a enregistré un pic alarmant de plus de 840 signalements aux alentours de 9h45, témoignant de l’ampleur du problème.
OpenAI, la société mère de ChatGPT, a fini par admettre l’évidence, confirmant une « panne partielle » affectant les deux versions. Un aveu tardif qui n’a fait qu’accentuer le sentiment d’impuissance des utilisateurs. Pendant des heures, l’accès à cet outil essentiel a été coupé, paralysant de nombreuses activités et démontrant la fragilité de nos infrastructures numériques.
Si la situation est revenue à la normale en début d’après-midi, cette panne a agi comme un véritable signal d’alarme. Elle nous force à nous interroger sur les risques systémiques liés à notre confiance aveugle envers quelques géants de la technologie. La prochaine fois, un simple problème technique pourrait-il avoir des conséquences encore plus dévastatrices ? Cette interruption souligne l’urgence de diversifier nos outils et de ne pas mettre tous nos œufs dans le même panier numérique.