
Une vague de cruauté insoutenable frappe la Normandie, laissant derrière elle un sillage de mort et de mutilation. Dans la nuit de jeudi à vendredi, une pension pour équidés à Saint-Martin-du-Manoir, près du Havre, a été le théâtre d’une nouvelle attaque glaçante. Cinq chevaux ont été sauvagement agressés, l’un d’eux succombant à des blessures atroces, notamment une éventration. Les quatre autres survivants portent les marques indélébiles de cette barbarie, l’un ayant même perdu un œil.
Ce drame n’est malheureusement pas un cas isolé. La région havraise est en proie à une série d’actes de cruauté inimaginables envers les équidés depuis plusieurs semaines. Des chevaux retrouvés grièvement blessés, des yeux crevés… une véritable épidémie de violences animales sème la panique. Face à cette situation alarmante, le parquet du Havre a enfin mis en place une direction d’enquête commune, mobilisant des effectifs de gendarmerie pour traquer le ou les auteurs de ces méfaits. Cependant, l’efficacité de ces mesures reste à prouver face à l’ampleur et la persistance de ces attaques odieuses.
La propriétaire du cheval décédé, Marie-Pierre Hauchecorne, qui gère une pension pour chevaux, se retrouve confrontée à l’horreur de la cruauté humaine. Cette escalade de violence interpelle : qui sont ces individus capables de telles atrocités, et pourquoi agissent-ils avec une telle bestialité ? La peur grandit au sein des propriétaires d’équidés, craignant que leurs animaux ne soient les prochaines victimes de ces agresseurs sans pitié. Malgré les annonces de renforcement des patrouilles, l’incapacité à mettre fin à cette série noire jette une ombre inquiétante sur la sécurité des animaux dans la région.