
Malgré les discours officiels, le marché du travail français semble s’enfoncer dans une crise persistante. Les dernières statistiques de la Dares et de France Travail, publiées le 28 octobre, tentent de masquer une réalité inquiétante, rendue encore plus opaque par la réforme du RSA.
En dépit des affirmations gouvernementales, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (sans aucune activité) a connu une hausse alarmante de 1,6 % au troisième trimestre, atteignant plus de 3,2 millions de personnes. Une augmentation de 51 000 chômeurs en seulement trois mois, et un bond de 7,6 % sur un an, qui témoigne de l’échec des politiques de l’emploi.
Si l’on inclut les catégories B et C, le tableau est encore plus sombre : 5,6 millions de personnes sont désormais inscrites à France Travail, soit une croissance de 1,5 % ce trimestre et de 5,3 % sur un an. Des chiffres qui démontrent l’incapacité du gouvernement à juguler la précarité grandissante et l’exclusion professionnelle.
La loi « pour le plein-emploi » et la réforme du RSA, loin d’apporter des solutions, semblent complexifier l’analyse et dissimuler la véritable ampleur du désastre. L’illusion d’une embellie économique se fissure, révélant une France où le chômage de masse reste une fatalité inéluctable pour des millions de citoyens.






