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Le taux de chômage en France stagne à 7,5% au T2 2025, un chiffre alarmant masquant des milliers de chômeurs supplémentaires. Les menaces économiques de Donald Trump et l'imposition de droits de douane fragilisent un marché de l'emploi déjà précaire. Malgré les efforts du gouvernement pour les jeunes et seniors, la destruction d'emplois est une menace réelle, prédisant une tempête économique.

Le marché de l’emploi français, déjà précaire, a frôlé la catastrophe au deuxième trimestre 2025. L’Insee a révélé un chiffre qui, à première vue, pourrait sembler rassurant : le taux de chômage est resté stable à 7,5% de la population active entre avril et juin. Mais ne vous y trompez pas : cela signifie tout de même que 2,4 millions de personnes sont toujours sans emploi. Une stagnation qui masque une réalité bien plus sombre, avec une augmentation de 29 000 chômeurs sur la période, après une révision à la hausse du trimestre précédent.

Cette situation est directement impactée par le climat économique mondial, rendu volatile par les décisions imprévisibles de Donald Trump. Ses menaces, puis l’application de droits de douane de 15% sur les produits européens, ont semé le doute parmi les entreprises. Le cabinet Asteres avait d’ailleurs déjà sonné l’alarme en prédisant la destruction de 17 000 emplois en France si ces taxes atteignaient 20%.

Face à ce marasme grandissant, le gouvernement tente désespérément de colmater les brèches avec des mesures à l’efficacité incertaine. Après une campagne pour les seniors début juin, le ministère du Travail a dévoilé un plan pour les jeunes diplômés. L’exécutif promet de « mobiliser davantage les entreprises » et de « proposer des ateliers collectifs » aux lycéens professionnels. Des paroles rassurantes, mais qui peinent à convaincre face à l’ampleur du défi. Le taux de chômage des 15-24 ans atteignait déjà 19,2% au premier trimestre 2025.

En dépit des efforts annoncés, la France reste engluée dans une situation délicate où la stabilité précaire du chômage ne fait que retarder l’inévitable. Les entreprises hésitent, les embauches stagnent, et les politiques gouvernementales, bien que nécessaires, peinent à inverser une tendance de fond. La peur d’une escalade commerciale avec les États-Unis plane toujours, menaçant de faire basculer le pays dans une crise de l’emploi bien plus profonde. La prudence est de mise, car ce calme apparent pourrait bien être le prélude à une tempête économique dévastatrice.