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Le gouvernement se félicite de 30 milliards d'investissements Choose France, mais la réalité cache une accumulation d'intentions et un climat fiscal incertain, soulevant des doutes sur l'efficacité réelle de cette opération de communication.

Le gouvernement français claironne fièrement ses 30 milliards d’euros d’investissements tricolores, issus de la première édition « française » de Choose France. Pourtant, derrière les fanfares médiatiques et les autosatisfactions, se cache une réalité bien moins reluisante. Ce montant, bien que record en apparence, agrège des projets étalés sur douze mois, dont seulement un tiers représente de nouvelles annonces. Une stratégie qui masque mal l’absence de véritables engagements immédiats et concrets.

L’enthousiasme affiché par Emmanuel Macron sonne creux face aux critiques. De nombreux observateurs soulignent que ces « intentions » d’investissement ne se transforment pas toujours en faits tangibles. Pire encore, la décision de surtaxer les entreprises jette une ombre sur l’attractivité réelle du territoire. Comment espérer des investissements massifs quand le climat fiscal reste si incertain ? Les 151 projets recensés, de toute nature et sur tout le territoire, comme le mégaprojet de data center d’Iliad, EDF et Infravia pour 4 milliards d’euros, sont encore loin d’être des réussites avérées.

Cette annonce survient alors que la France, malgré des efforts pour améliorer son image, peine à masquer ses fragilités économiques. Les critiques fusent, dénonçant un effet d’annonce sans lendemain, une simple vitrine pour masquer les difficultés budgétaires et le manque criant de fonds réels. Est-ce un hasard si ces 30 milliards apparaissent comme par magie au moment où le budget est voté, soulevant des questions légitimes sur la disponibilité effective de ces fonds ? Le gouvernement doit cesser de vendre des rêves et faire face aux défis économiques structurels qui minent la confiance des investisseurs nationaux et internationaux.