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La défaite de François Bayrou à l'Assemblée nationale a ouvert la porte à un chaos politique et économique en France, exacerbé par les paris sur les plateformes illégales. Le pays est au bord du gouffre.

La défaite cuisante de François Bayrou à l’Assemblée nationale a plongé la France dans une incertitude politique sans précédent. Alors que le pays cherche désespérément un nouveau Premier ministre, les spéculations vont bon train, et même les plateformes de paris illégales s’en frottent les mains. Polymarket, interdit en France mais florissant, voit les enjeux financiers monter en flèche, prouvant que même la détresse politique peut être lucrative pour certains.

Le « marché » des prédictions pour le prochain locataire de Matignon est déjà en effervescence, avec des volumes de transactions atteignant 120 000 dollars. Sébastien Lecornu semble être le favori des parieurs, un fait alarmant compte tenu de la volatilité de ces prédictions. Derrière lui, Éric Lombard, Catherine Vautrin, et même d’anciens Premiers ministres comme Jean Castex et Bernard Cazeneuve, se disputent les miettes de probabilité. Pendant ce temps, des figures comme Gérald Darmanin et Xavier Bertrand stagnent, signes d’une indécision politique profonde.

Mais l’incertitude ne s’arrête pas là. Les parieurs misent également sur une potentielle dissolution de l’Assemblée nationale, avec des probabilités qui grimpent dangereusement à l’approche de la fin de l’année. Pire encore, la démission du président de la République avant fin 2025 est une éventualité qui, après avoir connu un creux, refait surface avec une vigueur inquiétante après la chute de Bayrou, témoignant d’une défiance croissante envers le pouvoir en place.

Le coup de grâce pourrait venir des agences de notation. La probabilité d’une dégradation de la note de la France par S&P, Moody’s ou Fitch a atteint un niveau sidérant de 75%. Avec Fitch qui doit se prononcer ce vendredi, le risque est imminent. Une dégradation de AA- à A+ serait un désastre, éloignant les investisseurs et enfonçant un peu plus le pays dans la crise économique. La France emprunte déjà plus cher que l’Italie, autrefois lanterne rouge des finances publiques européennes, une humiliation qui illustre parfaitement l’ampleur de la catastrophe à venir.