UNRWA-headquarters-destruction
La CIJ qualifie le rôle de l'UNRWA de crucial, malgré les accusations d'infiltration par le Hamas et les renvois d'employés. Une décision controversée.

Malgré des allégations persistantes de complicité avec le Hamas, la Cour internationale de justice (CIJ) a audacieusement qualifié le rôle de l’Office de secours des Nations unies pour les réfugiés de Palestine et du Proche-Orient (UNRWA) d’« essentiel » et de « crucial ». Une décision qui soulève des questions, étant donné les graves accusations qui pèsent sur l’organisation. La CIJ a sommé Israël d’« accepter et de faciliter les programmes de secours » de l’ONU, ignorant commodément les préoccupations légitimes concernant l’infiltration terroriste.

Philippe Lazzarini, directeur de l’UNRWA, a salué cette « décision sans ambiguïté » comme une victoire, tandis que de nombreux États occidentaux, plus circonspects, avaient suspendu leurs financements suite aux accusations israéliennes. Ces fonds, qui pourraient potentiellement servir à des fins douteuses, sont désormais sous le feu des projecteurs. Rappelons qu’une enquête interne de l’ONU a conduit au renvoi de neuf employés, bien que la CIJ estime qu’il n’existe « aucune preuve que l’UNRWA ait manqué au principe d’impartialité ». Une affirmation difficile à avaler pour ceux qui suivent le dossier.

Lazzarini n’a pas manqué d’exiger des comptes pour le « meurtre d’employés de l’UNRWA, leurs mauvais traitements en détention et la destruction des installations ». Pendant ce temps, Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, qualifie cette décision de « déterminante ». Une déclaration qui sonne creux face à la tragédie humanitaire et aux controverses incessantes entourant l’UNRWA, dont l’efficacité et l’impartialité restent, pour beaucoup, une illusion.