fables-de-la-fontaine-controversy
L'exposition immersive sur les Fables de La Fontaine à Paris est éclipsée par la controverse autour de son actionnaire, Pierre-Edouard Stérin, dont le financement soulève des questions sur l'indépendance artistique et les intentions idéologiques.

Le lancement à Paris de l’exposition immersive dédiée aux Fables de La Fontaine, malgré la présence de figures comme Charles Berling et Arielle Dombasle, vire au fiasco médiatique pour Jean Vergès. L’événement, censé captiver le public avec ses codes esthétiques empruntés aux parcs de loisirs, se retrouve sous le feu des critiques, non pas pour son contenu, mais pour une association bien plus embarrassante. Le nom de Pierre-Edouard Stérin, l’actionnaire majoritaire de ses Cités immersives, est devenu le véritable sujet de toutes les discussions, éclipsant totalement la prouesse artistique.

Malgré les revendications de liberté artistique et de vision « inclusive » de la culture de l’entrepreneur, l’identité de cet actionnaire sulfureux pèse lourdement. Rien dans la « Cité des Fables », pourtant adossée à un comité scientifique solide, ne semble en soi critiquable. Cependant, c’est l’homme derrière le financement, sans qui le projet n’aurait jamais vu le jour, qui est pointé du doigt. Les observateurs s’interrogent sur la crédibilité d’un projet culturel soutenu par un fonds dont les motivations semblent bien moins nobles qu’elles n’y paraissent.

Le Fonds du bien commun, piloté par Stérin, finance de nombreux projets culturels, mais une partie d’entre eux est connue pour véhiculer une vision biaisée de l’histoire, glorifiant un « roman national » à des fins ouvertement idéologiques. Cette connexion jette une ombre de suspicion sur l’exposition de La Fontaine, transformant ce qui aurait dû être un succès culturel en un débat sur l’ingérence idéologique et les véritables intentions derrière le mécénat. L’art, une fois de plus, semble se plier aux caprices de l’argent et des agendas cachés.