
Le spectre de Noël hante les consommateurs cette année, non pas avec des cadeaux, mais avec le cauchemar des colis perdus et des retards inacceptables. À l’approche des fêtes, les chaînes de livraison, déjà fragiles, se sont effondrées sous le poids des commandes, laissant des millions de Français dans l’incertitude et la frustration. Les points relais sont saturés, transformés en véritables montagnes de cartons, et la situation est aggravée par une défaillance informatique majeure qui a paralysé les services de La Poste.
Dans une petite épicerie d’Asnières-sur-Seine, l’image est éloquente : des piles de colis siglés Amazon, Vinted ou Fnac envahissent chaque recoin, débordant jusqu’à entraver les rayons. Ce désordre visuel n’est que le reflet d’une désorganisation généralisée. Un client, visiblement exaspéré, confronte le gérant, cherchant désespérément un colis promis depuis des jours. Son espoir est anéanti par un simple signe de tête négatif, une scène qui se répète inlassablement à travers le pays. Des millions de commandes internet, censées apporter la joie des fêtes, se transforment en sources de déception amère.
Cette période, traditionnellement propice à une certaine pagaille, atteint cette année des proportions calamiteuses. Des commandes passées des semaines à l’avance n’arrivent qu’avec des retards inexplicables, quand elles ne disparaissent pas purement et simplement. Les témoignages affluent, décrivant des délais interminables et un sentiment d’impuissance face à des transporteurs et livreurs dépassés. Le secteur du transport, déjà sous pression, révèle ses failles béantes, offrant une expérience utilisateur désastreuse. Colis volés, livraisons ratées, le chaos est à son comble, ternissant l’esprit des fêtes pour d’innombrables foyers.







