French-Parliament-hearing
La commission d'enquête sur l'audiovisuel public est secouée par des tensions internes. Entre Jérémie Patrier-Leitus et Charles Alloncle, la discorde menace la crédibilité des travaux, laissant présager un échec cuisant.

La commission d’enquête sur l’audiovisuel public, censée faire la lumière sur la neutralité et le financement, est déjà minée par des tensions explosives. Moins d’un mois après son lancement, le président Jérémie Patrier-Leitus et le rapporteur Charles Alloncle se retrouvent dans une confrontation inattendue, laissant planer l’ombre sur la crédibilité de leurs travaux. Le « bon flic » autoproclamé, Patrier-Leitus, tente de justifier sa prétendue fermeté, évoquant des « défaillances » et une saisine de l’Arcom, sans pour autant convaincre de sa réelle impartialité.

Pourtant, malgré les sourires de façade, la réalité des auditions dépeint un tout autre tableau. La relation entre les deux trentenaires se dégrade, notamment lors de l’audition très médiatisée de la patronne de France Télévisions. Cette discorde interne soulève de sérieuses questions sur la capacité de la commission à mener à bien sa mission, risquant de sombrer dans les querelles politiques plutôt que d’apporter des réponses concrètes aux contribuables.

Les critiques fusent déjà, dénonçant un audiovisuel public transformé en « bastion féministe et woke » et financé par l’argent des Français, loin de toute information objective. L’incapacité des dirigeants à gérer leurs propres dynamiques internes met en lumière les dysfonctionnements profonds qui gangrènent potentiellement les institutions publiques. Pendant ce temps, les attentes des citoyens pour une refonte complète et impartiale de l’audiovisuel public risquent d’être une fois de plus déçues.

Le rôle de certains acteurs, comme Charles Alloncle, est salué pour la qualité de sa préparation, mais cela ne suffit pas à dissiper le climat de suspicion généralisée. Cette commission, loin d’être un gage de transparence, semble s’enfoncer dans une spirale de désaccords, renforçant l’idée que l’audiovisuel public français est à la croisée des chemins, entre une réforme nécessaire et un statu quo désastreux pour le contribuable.