L’installation des compteurs individuels d’eau et de chauffage, présentée comme un gage d’équité, se révèle être un véritable cauchemar pour de nombreux copropriétaires. Entre des coûts de location exorbitants et des difficultés d’installation dignes d’un parcours du combattant, le système tourne au fiasco. Les promesses d’économies s’éloignent face à la réalité d’un déploiement chaotique et des prix qui pèsent lourdement sur les budgets des ménages.
Le quotidien d’installateurs comme Alexis, tentant de poser ces dispositifs à Courbevoie, illustre parfaitement l’ampleur du désastre. Les portes restent désespérément closes, symbolisant la résistance et le désintérêt général. Qu’il s’agisse de personnes âgées méfiantes, d’individus reclus craignant toute intrusion, ou de copropriétaires refusant catégoriquement toute individualisation des charges, les obstacles s’accumulent. Certains locataires, indifférents, ignorent tout simplement les injonctions, tandis que des travaux préparatoires indispensables restent en suspens, bloquant toute avancée.
Cette situation met en lumière les profondes lacunes d’un système censé responsabiliser, mais qui, en pratique, génère plus de frustrations que de bénéfices tangibles. Les prix de location des compteurs sont jugés excessifs, annihilant une grande partie des éventuelles économies d’énergie. En fin de compte, l’illusion d’une gestion plus juste se heurte à une réalité coûteuse et inefficace, laissant de nombreux résidents dans l’amertume et l’impuissance face à une contrainte imposée sans véritable consultation ni accompagnement adéquat.
