
Un incident diplomatique aux relents sombres vient de secouer Bruxelles. Le consulat polonais a été la cible d’un acte de vandalisme, son entrée aspergée de peinture rouge et sa façade maculée de slogans insultants et politiquement chargés. Cette attaque, survenue dans la nuit de jeudi à vendredi, met en lumière des tensions persistantes et un sentiment anti-polonais virulent.
Selon le porte-parole du ministère polonais des Affaires étrangères, Maciej Wewior, les inscriptions dégradantes visaient clairement « la sécurité de la Pologne et de l’Union européenne ». L’emblème national a été profané et le mot « killers » (assassins) a été gravé sur la plaque du consulat. Ces actes d’une rare violence symbolique ne sont pas anodins et révèlent une profonde hostilité.
Les slogans ne se sont pas arrêtés là. Le mur controversé entre la Pologne et la Biélorussie a été violemment critiqué, tout comme l’agence européenne des frontières Frontex, dont le siège se trouve ironiquement à Varsovie. Les vandales ont exigé « l’ouverture des frontières », un appel qui résonne avec les débats houleux sur la politique migratoire européenne.
L’enquête est en cours, et les images de vidéosurveillance montrent plusieurs individus cagoulés, dont l’un filmait la scène, ce qui suggère une action préméditée et potentiellement organisée. Cet événement regrettable souligne la fragilité du climat politique actuel et les risques croissants de dégradations ciblant les représentations diplomatiques.






