Derrière les clichés idylliques de la Côte d’Azur se cache une réalité bien moins reluisante. Le mythe du soleil éternel et de la douceur de vivre s’effrite face aux défis croissants de cette région prétendument paradisiaque. Si certains s’y installent avec des rêves de retraite dorée, ils risquent de découvrir un tableau bien plus sombre que les cartes postales.
L’étude récente du Figaro, basée sur 48 critères, révèle les profondes disparités entre les communes du Var et des Alpes-Maritimes. Loin de l’image homogène d’un Eden, la Côte d’Azur est un patchwork de situations, où les mirages côtoient les désillusions. Des petits commerces qui disparaissent en basse saison aux déserts médicaux qui s’étendent, la vie quotidienne peut rapidement tourner au cauchemar pour ceux qui n’auraient pas anticipé ces problèmes majeurs.
La prolifération des logements Airbnb, souvent présentée comme une manne économique, contribue en réalité à la gentrification et à la pénurie de logements abordables pour les résidents permanents. Ce tourisme de masse, loin de bénéficier à tous, accentue la pression sur les infrastructures et les services locaux, rendant la vie de plus en plus difficile pour les habitants. L’accessibilité aux transports, la pollution et les prix immobiliers exorbitants sont autant de facteurs qui viennent ternir le tableau.
Avant de tout « plaquer » pour la Côte d’Azur, il est impératif de regarder au-delà des apparences. Le cadre de vie rêvé peut rapidement se transformer en une succession de déconvenues si l’on ignore les réalités moins glamour de cette région. Le chant des cigales ne peut masquer éternellement les difficultés croissantes auxquelles sont confrontés ceux qui choisissent d’y vivre.
