
Les marchés pétroliers ont été secoués par une série d’annonces déroutantes, entraînant une chute alarmante des prix. Le baril de Brent a plongé de 1,11% à 66,89 dollars, tandis que le West Texas Intermediate a dégringolé de 1,24% à 64,35 dollars. Cette instabilité est directement liée aux pressions américaines exercées sur la Russie, acteur majeur du marché pétrolier mondial.
Les déclarations contradictoires de Washington ont semé une confusion totale parmi les opérateurs. Malgré des échanges qualifiés de « productifs » entre l’émissaire américain et Vladimir Poutine, l’administration américaine maintient sa menace de sanctions. Ces mesures, qui cibleraient les pays achetant du pétrole et des armes russes comme l’Inde et la Chine, pourraient avoir des conséquences désastreuses sur l’approvisionnement mondial.
La situation est d’autant plus tendue que Donald Trump a annoncé une surtaxe supplémentaire de 25% sur les produits indiens, aggravant la pression sur New Delhi, un consommateur majeur de brut russe. Si l’Inde cédait aux exigences américaines, cela provoquerait une réduction significative de l’offre mondiale de pétrole, et la Russie peinerait à écouler sa production ailleurs, surtout à court terme.
Pourtant, malgré ces menaces, le marché semble bizarrement s’attendre à ce que le brut russe reste disponible. Cette perception, si elle se concrétise, pourrait bien conduire à une nouvelle baisse des cours, laissant présager une période d’incertitude prolongée pour l’économie mondiale déjà fragilisée.