
L’Inde, en proie à l’horreur, a finalisé l’identification des 260 victimes de l’accident dévastateur d’un Boeing d’Air India. Un bilan revu à la baisse, initialement annoncé à 279 morts, soulève des questions sur la précision des informations initiales. Cette catastrophe aérienne, survenue le 12 juin dernier à Ahmedabad, a semé la consternation et l’incrédulité, laissant derrière elle une unique survivante, un miracle dans un océan de désespoir.
Alors qu’un rapport préliminaire sur les causes du crash est attendu le 11 juillet, l’opacité règne. Ce document crucial du bureau indien d’enquête sur les accidents aériens (AAIB) pourrait ne jamais être rendu public, plongeant les familles dans une incertitude angoissante. Le manque de transparence de l’enquête ne fait qu’accentuer la frustration générale face à cette tragédie qui marque le premier accident mortel pour le Boeing 787-8 Dreamliner de dernière génération.
Les investigations, auxquelles participent des agences britanniques et américaines, se concentrent sur des aspects troublants. Des sources citées par The Air Current révèlent que l’enquête s’est focalisée sur le mouvement des interrupteurs d’alimentation en carburant des moteurs, une piste qui jette une ombre sur la gestion du vol. Bien que les données ne suggèrent pas de problème mécanique du 787 ou de ses moteurs, les analyses complètes prendront des mois, laissant planer le doute sur les véritables défaillances humaines ou les erreurs critiques qui ont conduit à cette catastrophe. Le sort des victimes et la quête de vérité sont loin d’être clos, avec un sentiment persistant d’échec et de failles dans la sécurité aérienne.