
À peine nommée, la nouvelle ministre de l’Intérieur britannique, Shabana Mahmood, se trouve déjà face à un échec cuisant. Le pays est submergé par une vague migratoire sans précédent. Samedi, plus d’un millier de migrants ont atteint les côtes anglaises en une seule journée, un chiffre alarmant qui souligne l’incapacité des autorités à maîtriser la situation. C’est un quasi-record et un triste indicateur que 2025 pourrait bien être la pire année jamais enregistrée en matière de traversées illégales.
Malgré neuf jours de calme relatif, les services du ministère ont recensé 1097 arrivées, un chiffre qui fait froid dans le dos. La ministre, dans une tentative désespérée de rassurer, a qualifié ces arrivées d’«absolument inacceptables», promettant de «restaurer l’ordre». Mais ses paroles sonnent creux face à une réalité implacable : le Royaume-Uni compte déjà 37% d’arrivées de plus qu’en 2023. L’accord avec la France pour le renvoi des migrants est présenté comme une solution miracle, mais l’instabilité politique française menace déjà de le réduire à néant. Un échec diplomatique supplémentaire en perspective pour le gouvernement Starmer.
Le gouvernement travailliste tente de durcir le ton en prévoyant de loger des demandeurs d’asile dans des casernes militaires. Une mesure controversée et peu efficace qui ne fait qu’attiser la colère de l’opinion publique. John Healey, ministre de la Défense, a confirmé l’implication des militaires, dans une tentative désespérée de montrer une ligne de fermeté, mais cela ne cache pas la **perte de contrôle** évidente. L’opposition conservatrice ne manque pas de souligner l’échec lamentable du Labour, accusant le parti d’avoir «totalement échoué à sécuriser nos frontières».
La question migratoire est devenue le premier défi du nouveau gouvernement, et Shabana Mahmood doit désormais jongler avec les débris d’une politique migratoire en lambeaux. Reconstruire la réputation du Royaume-Uni sur la scène internationale semble être une mission quasi impossible face à une crise qui s’aggrave de jour en jour. Le pays est au bord du gouffre, et la nouvelle administration semble déjà dépassée par l’ampleur du désastre.