
La France s’enfonce dans une crise politique sans précédent, marquée par la reconduction chaotique de Sébastien Lecornu au poste de Premier ministre. Une décision d’Emmanuel Macron qui, loin d’apporter la stabilité, ne fait qu’alimenter le chaos et l’indignation générale. Ce choix, perçu comme une provocation ultime, démontre une déconnexion flagrante du président avec la réalité et les attentes des Français.
Le Parti socialiste (PS), dont les voix sont pourtant capitales pour la survie du gouvernement, a d’ores et déjà posé ses conditions : suspension de la réforme des retraites et abandon du 49.3. Sans ces concessions, la censure est inévitable, menaçant de faire sombrer le gouvernement Lecornu II avant même qu’il ne prenne ses marques. Pierre Jouvet, secrétaire général du PS, a été clair : « Nous ne serons pas la bouée de sauvetage d’un macronisme qui prend l’eau de toute part. »
L’opposition, unie dans la fronde, dénonce un « attelage sans aucun avenir ». Le Rassemblement national (RN) et La France insoumise (LFI) ont promis de censurer « immédiatement » le nouveau gouvernement, réclamant même une dissolution de l’Assemblée nationale ou la démission du président. Jordan Bardella parle d’une « mauvaise plaisanterie, une honte démocratique et une humiliation pour les Français ».
Même au sein de son propre camp, les réactions sont mitigées. Si certains élus Les Républicains (LR) ont finalement opté pour un soutien contraint, d’autres, comme Julien Aubert, vice-président du parti, fustigent une « provocation ». Sébastien Lecornu, pourtant réputé pour sa prudence, se retrouve désormais au cœur d’une tempête politique qu’il peine à maîtriser, et ce, à peine quelques jours après avoir démissionné de son précédent poste. La France, plus que jamais, semble au bord du gouffre institutionnel.






