Le militant écologiste Cyril Dion a déclenché une vague d’indignation et de critiques acerbes suite à ses propos tenus sur France 5. Alors qu’il était invité à commenter l’ouverture de la COP 30 au Brésil, Dion a osé une comparaison qui a choqué l’opinion publique : celle entre le terrorisme islamiste et la pollution de l’air.
Devant l’étonnement général, l’écologiste a affirmé que «le terrorisme islamiste, ça a fait 273 morts en France, la pollution de l’air ça a fait entre 500.000 et 1 million de morts en dix ans. Qu’est ce qui nous rend le plus en insécurité ?». Cette déclaration, d’une indécence frappante, a été perçue comme une tentative de minimiser la gravité des attentats terroristes qui ont profondément marqué la France.
Les réactions ne se sont pas fait attendre. Le Syndicat des Cadres de la Sécurité Intérieure (SCSI) a dénoncé avec virulence une «terrible indécence de cette comparaison par l’écologiste Cyril Dion qui minimise le terrorisme islamiste par rapport au réchauffement climatique». Ce dérapage intervient à la veille du 10e anniversaire des attentats du 13 novembre, ajoutant à la consternation.
Il semble que, dans sa quête de promotion de l’écologie, Cyril Dion ait franchi une ligne rouge, suscitant plus de controverse que de débat constructif. Cette polémique met en lumière la difficulté de certains militants à aborder des sujets sensibles sans tomber dans la provocation et la minimisation tragique d’événements qui ont endeuillé des familles entières.
