Le monde du streaming est secoué par la mort tragique de Jean Pormanove, alias Raphaël Graven, décédé en direct sur la plateforme Kick après des mois de maltraitance et d’humiliations diffusées au vu et au su de tous. Ce drame met en lumière l’incapacité criante des plateformes et des autorités à protéger les individus vulnérables. Les questions fusent : comment l’Arcom, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, saisie dès décembre dernier, a-t-elle pu rester inactive face à une situation aussi alarmante ? Le député Arthur Delaporte dénonce une « défaillance » généralisée, pointant du doigt la modération lacunaire de Kick et le manque de réactivité des pouvoirs publics.
Pendant que l’on pleure une victime de l’indifférence numérique, Donald Trump, lui, s’acharne sur les musées américains, les accusant d’être « woke » et de dépeindre une histoire trop sombre, notamment celle de l’esclavage. Pour l’ancien président, ces institutions devraient plutôt glorifier la « vérité » et la « raison », évitant ainsi toute critique du passé. Une offensive qui vise à réécrire l’histoire pour la rendre plus flatteuse, au détriment de la complexité et des réalités douloureuses.
Dans un registre plus léger, bien que toujours teinté d’amertume pour les perdants, Vienne a été choisie pour accueillir l’Eurovision 2026. C’est la troisième fois que la capitale autrichienne reçoit ce concours, après 1967 et 2015. Une nouvelle qui peine à masquer les récents scandales et controverses qui entourent régulièrement l’événement.
Enfin, le méga jackpot de l’EuroMillions de 250 millions d’euros a été remporté en France. Une somme colossale qui soulève, comme toujours, des questions sur l’impact social de ces gains astronomiques et l’écart grandissant entre les quelques élus et la majorité qui ne récolte que des miettes. Alors que certains voient leur vie transformée par un coup de chance, d’autres peinent à joindre les deux bouts, rendant ce genre de nouvelle douce-amère pour beaucoup.
L’espionnage économique, quant à lui, continue de faire des ravages. Des opérations de piratage sophistiquées aux sabotages ciblés, les entreprises sont plus que jamais des nids d’espions, victimes d’intrusions et d’attaques cybernétiques de plus en plus complexes. La conflictualité entre États alimente cette guerre de l’ombre, où les secrets industriels et les données sensibles sont des proies de choix, menaçant la compétitivité et la sécurité des nations.
