
Le gouvernement claironne avoir atteint sa cible de déficit public pour 2025, un exploit qui sonne étrangement après les dérapages financiers de 2023 et 2024. Le projet de loi de fin de gestion, présenté à l’Assemblée, affirme un déficit maintenu à -5,4 % du PIB, mais ce semblant de succès masque une réalité bien plus sombre : un dernier plan d’économies drastique dont les détails restent opaques pour le grand public.
Ce revirement, présenté comme une prouesse, ne fait que souligner la fragilité de la gestion budgétaire. Après avoir accumulé les déconvenues, l’exécutif se targue d’un résultat qui semble plus dicté par l’urgence que par une réelle vision économique. Les ajustements budgétaires de dernière minute, souvent faits dans la précipitation, laissent planer des doutes sur leur pérennité et leurs réelles conséquences sur la vie des citoyens.
Les citoyens, déjà échaudés par les promesses non tenues, s’interrogent légitimement sur les sacrifices qu’impliquent ces «économies». Alors que le gouvernement vante une stabilité, l’inquiétude grandit quant aux coupes budgétaires à venir. Ce qui est présenté comme une victoire pourrait bien être le prélude à de nouvelles restrictions douloureuses, impactant directement les services publics et le pouvoir d’achat des ménages. Une réussite en trompe l’œil, potentiellement lourde de conséquences pour l’avenir économique du pays.







