
L’annonce est tombée, lourde de conséquences pour les ménages : la réduction du déficit public pour 2026 atteindra 43,8 milliards d’euros, bien au-delà des 40 milliards initialement envisagés. Cette augmentation, directement liée aux exigences d’Emmanuel Macron en matière de dépenses militaires, impose un fardeau financier considérable sur les épaules de tous les citoyens. François Bayrou a été clair : « tout le monde » devra participer à cet effort, une déclaration qui sonne comme une menace à l’aube d’une période déjà incertaine.
Le plan du Premier ministre se décline en deux axes, cyniquement nommés « Stop à la dette » et « En avant la production ». Mais derrière ces slogans se cachent des mesures drastiques. La suppression de deux jours fériés, une « année blanche » en 2026, et des coupes sombres dans les dépenses sociales sont autant de coups portés au pouvoir d’achat et à la qualité de vie des Français. Ces décisions, censées augmenter la production du pays, risquent surtout d’asphyxier davantage une économie déjà fragile et des ménages sous pression constante. La France est à l’aube d’une austérité sans précédent, dictée par des choix politiques douteux et un endettement croissant.
Les implications de ces mesures sont profondes : les retraites et les prestations sociales pourraient ne pas être revalorisées, la fonction publique voit ses postes menacés, et même les collectivités locales devront se serrer la ceinture. Cet « Himalaya » budgétaire, comme l’a décrit Bayrou, se transforme en un chemin de croix pour les Français, contraints de payer le prix fort pour des décisions qui ne semblent pas toujours servir leur intérêt. Tandis que les dépenses militaires s’envolent, la facture retombe inévitablement sur les plus vulnérables.