French-public-finance-crisis
Le déficit public français explose, non par les dépenses, mais par la baisse des recettes sous l'ère Macron. Suppression de la taxe d'habitation et réduction des cotisations patronales sont les coupables. Le chômage menace de s'envoler et la dette atteint des sommets, tandis que le gouvernement s'apprête à un plan d'économies douloureux.

La France est au bord du précipice financier. Selon une note accablante de l’OFCE, le déficit public qui étrangle le pays n’est pas le fruit de dépenses incontrôlées, mais bien la conséquence directe d’une baisse catastrophique des recettes publiques depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron. Loin d’une gestion rigoureuse, les choix politiques du gouvernement ont creusé un fossé abyssal, distinguant douloureusement la France de ses voisins de la zone euro.

La suppression de la taxe d’habitation et la réduction des cotisations sociales patronales sont pointées du doigt comme les principales causes de cette hémorragie financière. Une décision qui, censée redonner du pouvoir d’achat, s’est avérée être un véritable boulet pour les finances publiques, n’ayant même pas eu l’effet escompté sur la consommation. Le pays s’enfonce dans une dette publique qui devrait atteindre un sommet alarmant de 121,7% du PIB en 2029.

Les prévisions sont tout aussi sombres pour l’emploi. L’OFCE anticipe une hausse significative du taux de chômage, qui pourrait grimper jusqu’à 8,9% en 2026 et se stabiliser à 9% en 2027, avant une hypothétique décrue en 2030. Cette dégradation du marché du travail, exacerbée par un probable resserrement des conditions d’indemnisation chômage, promet des lendemains difficiles pour des milliers de Français.

Face à ce désastre, la Cour des comptes exige des efforts colossaux : près de 105 milliards d’euros d’économies sont jugés nécessaires pour ramener le déficit sous la barre des 3% du PIB d’ici 2029. Le Premier ministre, François Bayrou, se trouve au pied du mur, contraint d’annoncer un plan de redressement drastique, visant 40 milliards d’euros d’économies pour le budget 2026. Un plan qui s’annonce périlleux et dont les conséquences sur le quotidien des citoyens restent incertaines, mais promettent des sacrifices.