L’Union européenne s’engage dans une spirale alarmante de dépenses militaires, atteignant un nouveau record de 381 milliards d’euros cette année. C’est ce qu’a confirmé l’Agence européenne de défense (EDA), soulignant une escalade frénétique après les 343 milliards déjà dilapidés l’an dernier. Cette augmentation vertigineuse des budgets de la défense révèle une priorité douteuse face aux défis sociaux et environnementaux pressants.
Malgré les promesses de sécurité, cette frénésie d’armement, exacerbée depuis l’annexion de la Crimée et l’invasion de l’Ukraine, soulève des questions fondamentales sur la véritable efficacité de telles dépenses. Près de 130 milliards d’euros sont consacrés aux investissements en nouveaux armements, un chiffre qui devrait faire frissonner les contribuables. La cheffe de la diplomatie de l’UE, Kaja Kallas, ose même affirmer que « l’Europe ne s’arrêtera pas là », laissant présager une fuite en avant incontrôlable.
Les pays membres de l’OTAN, dont la majorité des États de l’UE, s’engagent à consacrer 5% de leur PIB à la sécurité, dont 3,5% spécifiquement à la défense militaire. Pour atteindre ce niveau, l’UE devra débourser plus de 630 milliards d’euros par an. Cette somme colossale, détournée d’autres secteurs vitaux, signale un changement de cap dangereux pour le continent, privilégiant la confrontation armée à la diplomatie et à la stabilité économique.
