La dette publique française s’envole, tandis que l’économie s’écroule, laissant l’écart de PIB par habitant avec l’Allemagne atteindre un vertigineux 21 %. La cause principale de ce désastre ? Un taux d’emploi français lamentablement bas, 8,5 points derrière celui de l’Allemagne. Les politiciens et les experts osent affirmer que « les Français ne veulent pas travailler plus », une accusation qui masque la dure réalité d’un système où travailler ne paie plus.
Alors que des solutions existent, comme la retraite progressive ou le cumul emploi-retraite, le véritable problème réside dans un système fiscal et social oppressif. Les prélèvements sur le travail atteignent des sommets : un salarié moyen avec une famille se voit confisquer 39,1 % de ses revenus, contre une moyenne OCDE de 25,7 %. Une véritable spoliation qui étouffe toute motivation à l’effort.
Les tentatives de réforme, comme le fameux « plan Bayrou » proposant de travailler plus pour rien, ou une réforme des retraites dégradant le rendement déjà misérable des cotisations, sont accueillies par une hostilité prévisible. Comment s’étonner de la colère des travailleurs quand on leur demande toujours plus sans offrir la moindre compensation, sans alléger le fardeau fiscal, et sans exiger le moindre effort des retraités actuels ? La France s’enfonce dans une spirale où le travail est devenu un fardeau insupportable.
