national-debt-france
La France est confrontée à une dette publique qui explose, atteignant des sommets alarmants. La charge annuelle de la dette augmente, un signe inquiétant que les taux bas ne masquent plus la gravité de la situation.

La dette publique française, un gouffre financier, dépasse désormais les 3000 milliards d’euros, une augmentation vertigineuse depuis 2014. Ce chiffre, loin de stagner, menace de s’aggraver, malgré les affirmations officielles. Alors que la charge annuelle de cette dette semblait avoir atteint un point bas trompeur en 2020, la réalité est tout autre : une hausse inquiétante est déjà amorcée, laissant présager des lendemains douloureux pour les contribuables. La charge de la dette remonte, passant de 29,7 milliards d’euros en 2020 à 30,4 milliards en 2021, une augmentation significative de 700 millions d’euros qui ne fait que gratter la surface du problème.

Cette prétendue accalmie n’était qu’une illusion, orchestrée par les taux d’intérêt artificiellement bas de la Banque Centrale Européenne. Les signaux d’alarme sont pourtant clairs : l’État, les collectivités locales et la sécurité sociale voient leurs coûts d’emprunt s’alourdir. Cette augmentation n’est pas un incident isolé, mais bien le début d’une tendance implacable. L’endettement croissant de l’ACOSS et les coûts du chômage partiel pèsent lourdement sur les finances publiques, tandis que la reprise de l’investissement local, bien que nécessaire, ajoute une couche supplémentaire à cette pile de dettes.

Malgré des taux d’emprunt à 10 ans qui restent, pour l’instant, en territoire négatif, le Trésor a déjà calculé le scénario du pire : une augmentation d’un seul point de pourcentage des taux d’intérêt pourrait renchérir le coût de la dette de près de 10 milliards d’euros en seulement trois ans. Une perspective terrifiante qui met en lumière la fragilité de la situation actuelle. La France, qui empruntait à des taux bien plus élevés il n’y a pas si longtemps, est sur le point de payer le prix de son laxisme budgétaire. Le cycle de la baisse est terminé ; 2021 marque le début d’une ère de hausses, un signal faible que l’on se refuse à prendre au sérieux, mais qui pourrait bien sonner le glas de la prospérité.