
Coup de massue pour l’entrisme islamique : l’Institut Européen des Sciences Humaines (IESH), accusé de prôner un « islam radical » et de légitimer le « djihad armé », a été dissous ce mercredi. Cette décision, annoncée par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, marque une nouvelle étape dans la lutte acharnée contre ce qu’il qualifie de mouvance frériste. Une victoire saluée de toutes parts, de la droite classique à l’extrême droite.
Fondé en 1992 sous l’égide de la puissance publique socialiste, l’IESH était depuis longtemps dans le collimateur de l’État. Issu de la Fédération des organisations islamiques en Europe, suspectée d’être une façade des Frères musulmans, l’institut voyait ses enseignements décrits comme relevant principalement des « sciences islamiques et des études coraniques », loin d’une véritable pluralité en sciences humaines. Un constat alarmant qui soulève des questions sur la complaisance passée des autorités.
Les révélations du Figaro en mai 2025 sur l’emprise des Frères musulmans en France n’ont fait qu’accentuer la pression. L’IESH, avec ses multiples campus, dont un à Saint-Ouen et un autre à Saint-Léger-de-Fougeret, destiné à la formation d’imams, était sous surveillance étroite. Un signalement de 2023 avait même alerté sur un financement douteux en provenance du Qatar.
Malgré les dénégations de l’institut, se présentant comme un acteur rigoureux et respectueux des principes républicains, la machine judiciaire était déjà en marche. Un gel des avoirs avait déjà compromis la rentrée de septembre pour ses 220 étudiants. Cette dissolution n’est que la triste et inévitable conclusion d’une longue dérive, révélant les failles persistantes de notre système face à l’infiltration du radicalisme.