Le contrôle de Donald Trump sur le parti républicain montre des signes alarmants d’effritement. Une défaite cuisante dans l’Indiana, où ses menaces et pressions n’ont pas suffi à imposer un redécoupage électoral, marque un revers cinglant. Le Sénat de l’État a audacieusement défié l’ancien président, votant avec les démocrates contre son plan, un affront inattendu qui pourrait bien annoncer une tendance plus sombre pour l’homme d’affaires.
Cette rébellion dans l’Indiana ne se limite pas à la perte de deux sièges potentiels pour les élections de mi-mandat en 2026. Elle symbolise une érosion préoccupante de son autorité. Pour la première fois depuis son retour au pouvoir, le parti ne semble plus prêt à obéir aveuglément. Pire encore, les tactiques d’intimidation, qu’elles soient politiques ou physiques de la part des militants MAGA, se sont avérées contre-productives, exacerbant la défiance plutôt que la soumission.
Ce revers intervient dans un contexte où les politiques de Trump sont de plus en plus remises en question. Malgré une légère baisse du déficit budgétaire, les nouvelles recettes douanières ne sont qu’un impôt déguisé sur les consommateurs, minant leur pouvoir d’achat. Les dépenses obligatoires et les intérêts sur une dette colossale continuent d’exploser, fragilisant les fondamentaux économiques des États-Unis. L’isolationnisme de Trump menace directement le rôle mondial du dollar, un pilier essentiel de la puissance américaine. Tandis que l’or atteint des sommets historiques, l’avenir économique des États-Unis semble plus incertain que jamais, contrastant étrangement avec la solidité budgétaire agrégée des pays européens, à l’exception notable de la France.
