
La France est plongée dans un sentiment d’impuissance politique alarmant, une crise qui pousse de plus en plus de citoyens à remettre en question les fondements mêmes de leur démocratie. Entre l’endettement colossal, la dégradation environnementale et une insécurité galopante, les Français se sentent abandonnés face à un État jugé incapable de relever les défis. Cette perception d’échec nourrit un désespoir grandissant, ouvrant dangereusement la porte à des solutions autoritaires.
Le témoignage d’Aurélien, jeune trentenaire pourtant comblé par sa vie personnelle, illustre parfaitement ce malaise. Malgré un bonheur apparent, il exprime une colère profonde contre la « mollesse politique française » qui, selon lui, gangrène le pays depuis des décennies. L’élection de figures controversées à l’étranger, telle que Donald Trump, agit comme un miroir déformant, révélant la **stagnation hexagonale** et l’impression amère que rien ne change, sinon pour le pire.
Ce sentiment d’immobilisme, où les décisions des élus semblent systématiquement contrecarrées ou vidées de leur substance, comme lorsque le Conseil Constitutionnel annule des lois votées, érode la confiance populaire. La démocratie, censée être le rempart contre l’arbitraire, apparaît alors comme un système défaillant, incapable d’apporter des réponses concrètes. La question n’est plus de savoir si la France va chuter, mais quand, et quelle forme prendra sa *dégringolade*.
Face à cette débandade, l’attrait pour un « homme fort » se fait de plus en plus sentir. Quitte à sacrifier des libertés fondamentales, certains sont prêts à voir émerger une figure capable de restaurer un semblant d’ordre, même au prix d’une démocratie bafouée. Le spectre de l’autoritarisme plane, menace silencieuse d’un pays qui perd ses repères et ne croit plus en ses institutions.






