
Un drame effroyable a secoué la paisible commune de La Bâtie-Neuve, dans les Hautes-Alpes, où les corps sans vie d’un couple de septuagénaires et de leur fille d’une trentaine d’années ont été découverts, victimes de tirs par balles. Cette macabre découverte, survenue dimanche 20 juillet, a plongé la région dans l’effroi, soulevant de sombres interrogations sur les circonstances de ce triple homicide. Les autorités, appelées par les pompiers vers 18h30, ont immédiatement déployé d’importants moyens pour sécuriser les lieux et entamer les investigations.
La procureure de Gap, Marion Lozac’hmeur, a confirmé le caractère violent des décès, bien que les détails exacts et le mobile restent désespérément inconnus à ce stade. La gendarmerie a clairement indiqué qu’« aucune hypothèse n’est écartée », laissant planer le doute sur l’origine de cette tragédie : s’agit-il d’un acte désespéré au sein même de la famille, ou d’une intrusion extérieure aux conséquences fatales ? L’incertitude pèse lourdement sur cette petite localité de 2 600 habitants, habituée à la quiétude de ses montagnes.
L’enquête, confiée à la brigade de recherche de Gap, progresse lentement. L’arrivée d’un médecin légiste depuis Grenoble est attendue pour apporter des éclaircissements cruciaux sur les circonstances des décès. La procureure a promis de nouvelles informations, « vraisemblablement lundi », une attente insoutenable pour une communauté sous le choc. Ce triple homicide souligne une fois de plus la fragilité de la sécurité, même dans les recoins les plus reculés de la France, et l’horreur potentielle qui peut surgir au cœur des foyers. La peur et l’incompréhension règnent, tandis que les enquêteurs s’efforcent de percer les sombres secrets de ce drame familial.