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Trois spectateurs ont péri au Rallye de la Fourme d'Ambert, fauchés par une voiture. L'enquête se penche sur la présence des victimes dans une zone interdite, jetant une ombre sur la sécurité de la course.

Un nouveau drame secoue le monde du rallye : le Rallye de la Fourme d’Ambert a été le théâtre d’une tragédie où trois spectateurs ont trouvé la mort, fauchés par une voiture. Les victimes, dont deux frères et un père de famille, ont été percutées par un véhicule qui a violemment quitté la route. La conductrice, en état de choc, a également été hospitalisée, mais l’enquête pour « homicide involontaire » est désormais ouverte, promettant de lever le voile sur les circonstances exactes de cet accident macabre.

Les premiers éléments suggèrent une possibilité glaçante : les victimes se seraient trouvées dans une zone « interdite au public », délimitée par des rubalises rouges. Alors que la procureure appelle à la prudence, la présence de ces marques d’interdiction sur les lieux de l’accident, aux côtés des débris de la voiture, soulève des questions troublantes sur le respect des consignes de sécurité et la gestion des flux de spectateurs. Un constat qui jette une ombre sur l’organisation de l’événement.

Ce n’est pas le premier scandale pour cette course. Le Rallye de la Fourme d’Ambert avait déjà été endeuillé en 2024 par la mort d’un commissaire de course, soulignant une inquiétante récurrence des incidents. Le préfet a confirmé que les victimes se trouvaient bien dans une zone restreinte, une déclaration accablante qui pose la question de la responsabilité. Comment des spectateurs ont-ils pu accéder à une zone aussi dangereuse ?

L’accident, survenu en pleine ligne droite, a été d’une violence inouïe. Le rallye, qui en était à sa 32e édition, a été immédiatement interrompu, laissant derrière lui un sentiment de consternation et de colère. Trente pompiers et autant de gendarmes ont été mobilisés, une cellule psychologique mise en place, mais la douleur et les interrogations demeurent. La suspension de la cérémonie de remise des prix ne console en rien les familles endeuillées et soulève un impératif : faire toute la lumière sur ce nouveau désastre inacceptable.