
Les États-Unis sont au bord du gouffre économique, menacés par une guerre commerciale insensée orchestrée par Donald Trump. À Miami Beach, le gérant d’A to Z Toys, pris à la gorge, se voit contraint d’augmenter drastiquement les prix de ses jouets, une conséquence directe de l’escalade des droits de douane. Cette décision est un coup dur pour les familles américaines, déjà fragilisées.
En quelques mois seulement, les droits de douane moyens imposés par les États-Unis sont passés d’un modeste 2,5 % à près de 17 %. Une augmentation colossale qui soulève une question cruciale : qui va payer cette facture exorbitante ? Les premières analyses sont accablantes. Gilles Moëc, économiste en chef d’Axa, l’affirme sans détour : ce sont les consommateurs américains qui sont en première ligne. Malgré les tentatives désespérées des entreprises d’anticiper le choc en gonflant leurs stocks, la réalité est en train de les rattraper.
Les statistiques des prix à l’importation jusqu’en juin sont éloquentes. Loin de voir les exportateurs absorber une partie du coup, les prix continuent de grimper. Les importations canadiennes ont augmenté de 0,3 %, celles de l’Union Européenne de 1,4 %. Seule la Chine fait figure d’exception, avec une légère baisse de 1,6 %, mais cette diminution est loin de compenser l’ampleur des hausses générales. Le rêve américain semble se transformer en cauchemar économique sous l’effet de ces politiques protectionnistes.
Les conséquences de cette guerre commerciale se font déjà sentir, et ce n’est que le début. Les ménages américains vont devoir faire face à une inflation galopante sur des produits de première nécessité, y compris les jouets pour leurs enfants. La stratégie de Trump, loin de protéger l’économie nationale, semble plutôt la pousser vers un abîme incertain, laissant présager un avenir sombre pour le pouvoir d’achat des citoyens.