
Un véritable cauchemar s’est abattu sur le ciel belge mardi soir, paralysant le trafic aérien des deux principaux aéroports du pays, Bruxelles-Zaventem et Charleroi. La cause ? Des signalements de drones suspects, plongeant des milliers de voyageurs dans l’incertitude et la confusion la plus totale. Brussels Airport a confirmé l’interruption totale des vols, une décision drastique qui souligne la gravité de la menace planant désormais au-dessus de nos têtes.
Cette paralysie n’est malheureusement pas un incident isolé. La Belgique, à l’instar d’autres nations européennes, est la cible de survols répétés de drones au-dessus d’infrastructures critiques. Le week-end dernier, c’est la base militaire de Kleine-Brogel, qui abrite des armes nucléaires américaines, qui a été violée à trois reprises, déclenchant une enquête urgente des services de renseignement militaires. L’impunité de ces incursions révèle une vulnérabilité inquiétante de notre espace aérien et de notre sécurité nationale.
Le ministre de la Défense, Theo Francken, a clairement exprimé ses craintes, décrivant ces actes comme une opération coordonnée menée par des « professionnels » visant à « déstabiliser » le pays. Il s’agit, selon ses propres termes, de « semer la panique en Belgique ». Cette escalade alarmante pose des questions cruciales sur la capacité des autorités à contrer efficacement cette nouvelle forme de menace, laissant planer un sentiment d’impuissance face à des agressions sournoises et potentiellement dévastatrices.






