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L'aéroport de Copenhague a été paralysé par des drones inconnus, révélant la vulnérabilité des infrastructures critiques. Un chaos sans précédent et une sécurité aéroportuaire dépassée.

L’aéroport de Copenhague a été le théâtre d’un incident sans précédent, qualifié par la Première ministre Mette Frederiksen de « plus grave attaque contre une infrastructure critique ». Pendant quatre heures, des drones non identifiés ont survolé l’espace aérien, plongeant des milliers de passagers dans le chaos et exposant les vulnérabilités alarmantes de la sécurité européenne.

Cette incursion n’est pas un cas isolé, s’inscrivant dans une série d’attaques de drones et de violations d’espace aérien qui mettent à rude épreuve la capacité de réaction des nations. Tandis que la Russie, habituée aux dénégations, affirme son innocence, le Secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, reste prudent, soulignant l’incertitude planant sur l’identité de l’agresseur.

Les services de renseignement danois ont d’ailleurs averti d’une « menace de sabotage importante », suggérant que l’objectif pourrait être de stresser et d’observer les réactions. La décision de ne pas abattre les drones, justifiée par les risques de dommages collatéraux, révèle l’impuissance des autorités face à ces nouvelles menaces aériennes. Il est clair que les protocoles actuels sont désuets.

Les conséquences pour les passagers ont été désastreuses : une centaine de vols annulés et trente et un détournés, affectant environ 20 000 personnes. L’incident met en lumière une faille critique dans la défense aérienne des infrastructures vitales, soulignant l’urgence d’une réévaluation complète des stratégies de sécurité face à l’escalade des tensions géopolitiques.