
La France, souvent vantée pour son électricité décarbonée grâce au nucléaire, se retrouve paradoxalement poussée à développer massivement les énergies renouvelables comme l’éolien et le solaire. Une décision qui interroge et suscite la colère de nombreux citoyens, à l’image de Marc, un lecteur perplexe.
Pourquoi diable investir dans des éoliennes et des panneaux solaires alors que notre mix énergétique est déjà largement « propre » ? La question est légitime et met en lumière une réalité souvent occultée : l’inefficacité apparente de ces investissements en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le contexte français actuel. Pendant que des milliards sont engloutis dans ces infrastructures, les véritables coupables, les transports routiers et leurs émissions polluantes, continuent de ravager notre environnement sans mesures drastiques équivalentes.
Cette stratégie, qui semble privilégier les symboles verts au détriment d’une action ciblée et efficace, ne fait qu’alimenter le cynisme. Est-ce une course à l’image plutôt qu’une réelle volonté de changement ? L’insistance sur l’éolien, malgré les préoccupations liées à son impact visuel et sonore, ainsi qu’à son intermittence, laisse planer un doute sur la cohérence de notre politique énergétique. Pendant ce temps, les émissions réelles liées à nos modes de vie quotidiens persistent, preuve d’une déconnexion flagrante entre les discours et les actes.
Il est temps de se demander si cette course aux éoliennes n’est pas une diversion, détournant l’attention des vrais chantiers et des décisions courageuses qu’il faudrait prendre. Ne serait-il pas plus judicieux de concentrer nos efforts sur les sources majeures de pollution plutôt que de diluer nos ressources dans des solutions dont l’utilité, dans le contexte français, reste à prouver ? La question de Marc résonne comme un cri d’alarme : arrêtons de nous voiler la face et attaquons-nous aux racines du problème, avant qu’il ne soit trop tard.






