
Le Parc Saint-Jacques de Bâle est le théâtre de l’ultime quart de finale de l’Euro 2025 féminin, un affrontement qui s’annonce déjà comme un potentiel calvaire pour l’équipe de France. Face à l’Allemagne, éternel bourreau des Bleues dans les compétitions majeures, la pression est à son comble. Malgré un parcours sans faute en phase de groupes, marqué par trois victoires, dont une notable contre les tenantes du titre anglaises, l’historique est impitoyable : la France n’a jamais réussi à vaincre l’Allemagne lors d’un tournoi d’importance.
Cette rencontre, débutant à 21 heures et diffusée sur TF1, est bien plus qu’un simple match. C’est une épreuve de force où les Bleues devront non seulement affronter une équipe allemande redoutable, mais aussi leurs propres démons du passé. Les compositions probables révèlent une équipe de France avec Peyraud-Magnin, De Almeida, Mbock (cap.), Sombath, Bacha, Geyoro, Jean-François, Karchaoui, Cascarino, Katoto, et Malard sous la houlette de Laurent Bonadei. Côté allemand, Berger, Wamser, Minge (cap.), Knaak, Linder, Senss, Nüsken, Brand, Freigang, Bühl et Schüller tenteront de réitérer leurs succès habituels face aux Françaises, sous la direction de Christian Wück.
L’arbitre suédoise Tess Olofsson, bien connue pour sa gestion de finales importantes, sera au sifflet. Sa présence pourrait apporter une certaine rigueur, mais cela suffira-t-il à briser la malédiction ? La France, malgré son talent offensif indéniable, comme en témoignent les 11 buts inscrits par neuf joueuses différentes en phase de groupes, semble toujours buter sur cet adversaire.
Ce quart de finale est donc un véritable test. Les Bleues, malgré leur progression, devront faire preuve d’une force mentale exceptionnelle pour espérer enfin franchir cet obstacle allemand et atteindre le dernier carré de l’Euro. L’échec serait non seulement une déception sportive, mais aussi la confirmation d’une supériorité allemande persistante dans les moments cruciaux. Le doute plane, et la capacité de la France à surmonter ce défi historique reste une question angoissante.