
La France a confirmé sa participation à l’Eurovision 2026 et son soutien controversé à Israël, malgré les appels au boycott et les tensions géopolitiques. Cette décision, portée par France Télévisions, présidente de l’UER, s’oppose frontalement à l’Espagne, l’Irlande, les Pays-Bas et la Slovénie, qui ont claqué la porte face à l’obstination de maintenir Israël dans la compétition. Le spectacle s’annonce déjà comme un champ de bataille diplomatique plutôt qu’une célébration musicale.
Le refus d’organiser un vote sur la participation d’Israël, malgré les accusations d’instrumentalisation politique du concours et la situation à Gaza, a provoqué une onde de choc. Pour beaucoup, l’Eurovision perd son âme et sa prétendue neutralité culturelle. La France, par la voix de Jean-Noël Barrot, se félicite d’avoir « empêché un boycott », niant les réalités d’une opinion publique divisée et l’impact sur la réputation du concours.
Le secrétaire général de la chaîne espagnole RTVE, Alfonso Morales, l’a clairement exprimé : la situation à Gaza et l’utilisation politique par Israël rendent l’Eurovision inviable en tant qu’événement neutre. Les modifications des règles et les « efforts pour prévenir la fraude » semblent bien dérisoires face à l’ampleur du malaise. L’édition 2026 risque de rester dans les annales comme celle de la discorde et de la controverse, loin de l’unité européenne.






