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Des experts chinois auraient intensifié leur collaboration avec un fabricant d'armes russe pour le développement de drones militaires, soulevant des inquiétudes sur la neutralité de Pékin et l'impact sur les conflits. Une alliance risquée et opaque.

Des informations alarmantes révèlent une collaboration militaire sino-russe de plus en plus étroite, susceptible de changer le cours des conflits mondiaux. Des experts chinois en drones se seraient rendus à plusieurs reprises en Russie pour travailler directement avec le fabricant d’armes IEMZ Koupol, une situation qui soulève de sérieuses questions sur la neutralité affichée de Pékin.

Depuis le deuxième trimestre 2024, des spécialistes chinois auraient multiplié les visites chez IEMZ Koupol, un acteur clé dans la production de drones militaires russes. Cette coopération s’étendrait également à la fourniture de drones d’attaque et de surveillance de fabrication chinoise, livrés via un intermédiaire russe déjà sous le coup de sanctions. Une alliance qui, si elle se confirmait pleinement, représenterait un soutien technologique crucial pour Moscou.

Les détails de cette implication sont d’autant plus troublants que Reuters avait déjà évoqué le développement du drone Garpiya-3 en Chine avec l’aide d’experts locaux. Aujourd’hui, l’agence dévoile une participation chinoise bien plus massive, incluant des tests et des travaux technologiques directement sur le sol russe. Cette convergence stratégique risque d’avoir des conséquences géopolitiques imprévisibles.

Malgré les dénégations du ministère chinois des Affaires étrangères, qui prétend ne pas être au courant et maintenir une position « objective », les preuves s’accumulent. Des factures et relevés bancaires feraient état de livraisons de drones d’attaque de Sichuan AEE, un fabricant chinois, à Koupol, via une société russe déjà sanctionnée par les États-Unis et l’Union européenne. Cette situation met en lumière un contournement inquiétant des sanctions internationales.

Les gouvernements occidentaux ont exprimé à maintes reprises leurs préoccupations face à ces transferts de technologies, craignant que la Chine ne devienne un fournisseur indirect essentiel pour l’effort de guerre russe. L’envoi de ces drones et la présence d’experts chinois pourraient indiquer une ambition de Koupol d’étendre sa production à de nouveaux modèles, rendant la Russie encore plus autonome et puissante dans le domaine des drones. L’opacité de cette collaboration laisse planer une ombre sur la véritable étendue de l’engagement chinois et ses répercussions sur la stabilité mondiale.