Mexico-City-gas-explosion
Une explosion dévastatrice à Mexico : 57 blessés, dont 19 graves, après l'embrasement d'un camion de gaz. La ville sous le choc, les images terrifiantes de flammes et de fuite massive.

Un camion-citerne transportant près de 50 000 litres de gaz a explosé en plein cœur d’Iztapalapa, un district densément peuplé de Mexico, mercredi dernier, laissant un bilan effarant de 57 blessés, dont 19 dans un état grave avec des brûlures au deuxième et troisième degré. L’incident, survenu sur un pont très fréquenté, a plongé la mégalopole dans le chaos et ravivé les craintes d’accidents industriels majeurs.

Les images de l’explosion, diffusées en masse sur les réseaux sociaux, sont à glacer le sang : des flammes gigantesques s’élevant dans le ciel, visibles à des kilomètres à la ronde, et des dizaines de personnes fuyant, terrifiées. Des témoins ont décrit des scènes d’horreur, avec des individus « en feu » tentant désespérément de s’échapper de leurs véhicules. Dix-huit véhicules ont été ravagés par l’incendie, certains réduits à l’état de carcasses calcinées.

La maire de Mexico, Clara Brugada, a confirmé que le camion se serait « renversé » avant l’explosion, une négligence ou un accident dont les conséquences sont dramatiques. Si aucun décès n’est à déplorer pour l’instant, l’ampleur des blessures laisse présager des séquelles irréversibles pour de nombreuses victimes. Cet événement tragique n’est pas sans rappeler la catastrophe de Tlahuelilpan en 2019, où l’explosion d’un pipeline avait coûté la vie à 137 personnes, soulignant la vulnérabilité de la population face aux risques liés au transport de combustibles.

L’enquête est en cours pour déterminer les causes exactes de ce désastre, mais le spectre de la catastrophe plane sur une ville déjà aux prises avec des défis infrastructurels majeurs. La fumée toxique a même atteint une station de trolleybus, perturbant la vie quotidienne de millions d’habitants. Ce drame met en lumière les dangers omniprésents dans une mégalopole où la sécurité semble parfois sacrifiée au profit du développement.