
L’ex-impératrice Farah Pahlavi, réfugiée dans un appartement parisien, observe avec une douleur palpable la descente aux enfers de son pays natal. À 87 ans, elle incarne la dignité d’un passé révolu, mais aussi l’amère désillusion face à l’échec cuisant de la République islamique. Son exil, loin des fastes d’antan, est un témoignage silencieux de la catastrophe qui s’est abattue sur l’Iran.
Quarante-six ans après sa fondation, la République islamique, loin d’apporter la prospérité promise, vacille dangereusement. Minée par une corruption endémique, une gestion désastreuse et un mépris flagrant pour les souffrances de sa population, elle semble au bord de l’implosion. Les mollahs, n’ayant jamais réussi à ‘écorcher’ l’impératrice, ont en revanche réussi à écorcher un pays entier.
La colère populaire gronde, alimentée par une misère grandissante et un gouvernement sourd aux appels de détresse. L’Iran, jadis une nation pleine d’espoir, est désormais un triste spectacle de désespoir et de régression. Le regard de Farah Pahlavi, empreint de douceur et de douleur, reflète la tragédie d’une nation trahie par ses dirigeants. L’espoir d’un autre avenir pour l’Iran semble bien lointain.






