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La Fête de la musique à Paris a viré au cauchemar sécuritaire, révélant les failles d'une gestion laxiste. L'adjoint Frédéric Hocquard minimise le chaos malgré les agressions et pillages, prônant une prévention illusoire face à l'anarchie.

La récente Fête de la musique à Paris, présentée comme un succès populaire, a surtout révélé un chaos sécuritaire et des débordements inacceptables. Alors que la capitale sombrait sous les violences, vols, rixes et agressions sexuelles, l’adjoint à la maire chargé du tourisme et de la vie nocturne, Frédéric Hocquard, persiste à minimiser la gravité de la situation. Selon lui, il faudrait se concentrer sur la « prévention » et la « régulation », plutôt que sur l’aspect sécuritaire, une posture qui semble frôler l’aveuglement face à l’ampleur des incidents.

La nuit du 21 juin, la préfecture de police a pourtant recensé 371 interpellations sur tout le territoire, dont 89 à Paris, et 14 personnes ont été grièvement blessées. Des scènes de pillage de magasins et d’agressions au couteau ont choqué, sans parler des plus d’une centaine de cas de piqûres signalés, suite à des appels à la violence sur les réseaux sociaux. Pourtant, Frédéric Hocquard ose encore justifier sa fameuse déclaration « il faut moins de keufs et plus de teuf », arguant qu’elle a été « sortie de son contexte ». Une défense qui sonne creux alors que la ville était en proie à une véritable anarchie.

L’argument selon lequel la fête « a besoin de conserver une part de transgression » relève d’une dangereuse déconnexion avec la réalité vécue par les Parisiens. Les rues de la capitale se sont transformées en dépotoirs, jonchées de bouteilles et de canettes, témoignant d’un laxisme inacceptable. L’idée de décongestionner Paris pour éviter « l’embolie » est un aveu implicite de l’incapacité des autorités à gérer l’afflux et les conséquences de ces événements de masse. La vision d’une ville qui « tue la poule aux œufs d’or » en voulant « toujours plus » de touristes est cynique quand la sécurité des habitants est compromise.