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Quarante interpellations au Trocadéro après de nouveaux tirs de feux d'artifice. Les ultras du PSG sont suspectés derrière ce scandale récurrent qui expose l'incapacité des autorités face à l'impunité.

Paris, la ville lumière, est de nouveau le théâtre d’un spectacle désolant. Une fois de plus, l’esplanade du Trocadéro a été le théâtre de tirs de feux d’artifice illégaux, plongeant la capitale dans un chaos regrettable. Quarante personnes ont été interpellées samedi soir, un bilan qui souligne l’incapacité des autorités à endiguer ce phénomène inquiétant. Le même scénario s’était déjà produit il y a moins d’un mois, laissant un goût amer d’impunité.

Les faits, survenus vers 20h50, ont vu un groupe d’individus, identifiés par la vidéoprotection, utiliser fumigènes et feux d’artifice devant l’emblématique Tour Eiffel. La préfecture de police, visiblement dépassée, a annoncé 40 interpellations, mais aucun blessé. Cependant, l’amertume reste : ces incidents se multiplient, mettant en lumière des failles criantes dans la sécurité et le maintien de l’ordre public.

Des sources concordantes, notamment le syndicat CFTC Police et le compte « Virage Auteuil 1991 », pointent du doigt le « collectif ultra de Paris », lié aux supporters du Paris Saint-Germain. Une vidéo des tirs, légendée « Le monde est rouge et bleu », a même été partagée, affichant une arrogance déconcertante. Il semble que la célébration de l’année 2025 du club, avec sa victoire en Ligue des champions, serve de prétexte à ces dérives dangereuses.

Ce n’est pas un incident isolé. Le 13 décembre dernier, l’influenceur Loris Giuliano avait déjà mis en scène un feu d’artifice sauvage au Trocadéro, sans que des sanctions exemplaires ne soient prises. L’enquête ouverte pour « mise en danger d’autrui » n’a visiblement pas eu l’effet dissuasif escompté. La répétition de ces actes illégaux soulève des questions fondamentales sur l’efficacité des mesures prises et la capacité de l’État à faire respecter la loi. L’impunité semble être la règle, et la délinquance s’en nourrit, au grand désarroi des citoyens.